Alors que les questions de repli identitaire engendrent d’innombrables débats au sein des classes politiques et des populations, Coexister souhaite faire bouger les lignes. Créée en 2009 sous l’impulsion de Samuel Grzybowski, l’association interconvictionnelle œuvre pour le mieux vivre-ensemble dans le respect des différences.
Coexister, association d’intérêt public
Créer du lien social, engendrer le dialogue et favoriser le vivre ensemble, voici les mots d’ordre fixés par Coexister depuis le dépôt des statuts de l’association à la fin de l’été 2009. Grâce à l’implication constante de Samuel Grzybowski, fondateur de Coexister, elle remplit aujourd’hui une fonction sociale d’importance auprès des populations locales.
Fort de ses 2500 membres, Coexister compte actuellement 45 groupes locaux implantés dans 33 villes en France, 10 autres groupes étant en cours de création. Ce développement rapide n’a rien d’étonnant.
Très tôt, Samuel Grzybowski éprouve en effet une aversion viscérale contre l’intolérance et l’uniformisation. A l’âge de 15 ans, reprochant aux policiers de ne pas contrôler les blancs de son groupe d’amis, il est ainsi emmené au poste de police pour insolence.
Début 2009, lors d’une marche blanche à Paris contre l’opération « Plomb durci » menée par Israël dans la bande de Gaza, il décide d’organiser un don du sang pour soutenir les victimes du conflit. Trois des participants entérineront les statuts de Coexister six mois plus tard. L’aventure pouvait commencer.
Les valeurs de l’association
La coordination des centaines d’actions menées jusqu’ici par Coexister nécessite nécessairement l’adoption de valeurs communes. Elles constituent le socle commun à tous les membres de l’association :
– Dialogue : l’échange est un élément essentiel à la juste compréhension de soi et des autres. Il permet de réfléchir sur les questions d’unité et de diversité, de préciser le rapport entre altérité et identité.
– Solidarité : le principe de service à l’autre est indispensable pour vivre concrètement l’unité, pour agir ensemble au-delà des mots et des discours.
– Non-violence : Coexister rejette toute forme de violence, qui ne fait que fracturer toujours davantage les populations françaises.
– La laïcité : l’association est totalement apartisane et aconfessionnelle. Dans un désir d’unité, elle regroupe des jeunes juifs, musulmans, catholiques, mais également des athées et des agnostiques.
– La pédagogie : Les jeunes générations construiront le monde de demain. Il s’agit donc de leur apprendre à s’informer, à accepter les différences d’autrui et à déconstruire les préjugés les plus tenaces.
Les initiatives effectuées
Depuis 2009, Coexister mène un d’innombrables initiatives pour promouvoir l’échange et la bienveillance au sein des populations françaises. Son dessein est limpide : favoriser l’intérêt général.
– Le dialogue : café-débats, conférences, repas partagés, visites d’exposition et de lieux de culte. Le dialogue favorise l’ouverture à l’autre, affine la compréhension de nos différences et de nos points communs.
– La sensibilisation : Les membres de l’association soucieux de diffuser le message de Coexister peuvent recevoir une formation auprès de formateurs professionnels. L’objectif ? Leur apprendre à animer partout en France des ateliers pédagogiques dans les collèges et les lycées.
– La solidarité : collectes de vêtements, aides aux personnes démunies, dons du sang. Les membres de l’association répondent à la devise « diversité de convictions, unité dans l’action ».
Sous l’impulsion de Samuel Grzybowski et de Radia Bakkouch, Coexister mène une action aussi innovante qu’utile. Dans un climat social particulièrement tendu, ce dynamisme ne reflète-t-il pas, lui aussi, les richesses de la France ?